Comment la psychanalyse peut-elle m'aider à soulager ma souffrance à Rennes?

Noura Shili, 1er juin 2020, à Rennes

Devant la diversité de l’offre de soins de santé mentale, il est souvent difficile de s’y retrouver. Une personne en souffrance peut en effet être tentée de s’orienter vers un psychanalyste, un psychologue, un psychiatre ou encore un sophrologue, un hypnothérapeute, etc. Comment savoir quelle technique est la plus adaptée à son besoin ? En premier lieu, il faut savoir que chacun de ces différents titres recouvrent eux-mêmes une réalité très hétérogène. 

Le psychiatre est un médecin, qui se place dans le champ de la pathologie psychique et est apte à proposer et prescrire un traitement médicamenteux.

Parmi les psychologues, il existe de nombreux courants, dont certains tels que les thérapies cognitivo-comportementales ou encore l’EMDR rencontrent un certain succès, du fait notamment qu’ils promettent une amélioration rapide de l’état de souffrance. Si ces méthodes ont démontré une efficacité sur le court terme, l’effet sur le long terme est plus discutable. En effet, le soulagement qu’elles peuvent procurer vient du fait qu’elles ont pour visée d’agir sur le symptôme et uniquement sur le symptôme. 

Or la psychanalyse, forgée par l’expérience clinique de Sigmund Freud et de ses successeurs, nous enseigne que le symptôme ne s’est pas formé par hasard. La formation du symptôme trouve en effet son origine dans les nœuds inconscients des représentations qui constituent notre psychisme et dont une grande partie demeure inconnue à la conscience. Pour pouvoir défaire ses nœuds, il faut s’appuyer sur le langage, intrinsèquement lié à ces représentations. C’est pourquoi, s’il existe également différents courants en psychanalyse, tous impliquent le respect de la règle de l’association libre qui seule permet de découvrir l’origine du symptôme. 
Ainsi, la psychanalyse, si elle peut sembler longue à l’être qui s’y engage, permet de s’inscrire durablement de façon sereine dans son existence.