Retrouver ici les actes du XXVIè colloque du printemps 2014 du RPH-Ecole de Psychanalyse intitulé Une clinique psychanalytique contemporaine, sur la technique avec les textes des interventions des psychothérapeutes et psychanalystes, membres cliniciens du RPH ainsi que des articles inédits.
Extrait de la revue : l’Editorial de Edith de Amorim
» C’est donc un nouveau cycle de colloques – trois – et d’études que propose le RPH : La clinique psychanalytique contemporaine, dont voici le premier volet : Sur la technique psychanalytique.
Indéniablement, on reconnaît la patte du RPH dans les intitulés des thèmes pour ses journées : la patte de qui ne se lasse pas d’étudier l’humaine condition aux prises avec ce savoir insupportable de la rencontre avec le maître absolu, qui ne s’en laisse pas conter par les déferlements de discours abracadabrantesques, qui ne se lance pas que sur les chemins carrossés d’un savoir estampillé, pesé et emballé mais va se frayer une voie possible d’écoute et de pratique clinique aujourd’hui.
Rappelez-vous le cycle sur la nosographie freudienne : revoir à la lumière du XXIe siècle naissant les nominations et les propositions freudiennes où névroses, psychoses et perversions ont bien conservé leur essentielle essence. »
Pour ce nouveau cycle de travail, nous avons le désir d’interroger les enjeux, les moyens et les effets de la psychanalyse, telle qu’elle s’épanouit aujourd’hui, dans notre modernité. En 1912, Freud écrivait : « J’exprime l’espoir que l’expérience progressive des psychanalystes conduira bientôt à un accord sur les questions de technique pour savoir comment traiter de la manière la plus appropriée les névrosés ».
Lacan a amplement contribué à faire de cet espoir une réalité plus large encore puisqu’il y inclut le champ des psychoses et de la perversion. Dans cette lignée, nous nous saisissons de l’invitation freudienne. Nous débuterons notre réflexion par cette voie de la technique qui puise dans la tradition psychanalytique pour venir s’affiner, dans la clinique, et s’enrichir de nouvelles propositions. Comme son inventeur le précise, la technique psychanalytique ne peut s’interroger qu’en ce qu’elle a une visée, un nord.
Dans son frottement quotidien à la clinique, c’est dans le champ opératoire offert par le transfert, que le psychanalyste est invité à faire preuve de créativité. D’une technique qui ne peut qu’être singulière et vivante, nous essaierons de dégager les fondations. Mais nous montrerons aussi l’inventivité à laquelle nous sommes appelés par cette clinique psychanalytique contemporaine.
Sommaire | |
Editorial Edith de Amorim, RPH | p. 9 |
Articles | |
Handicap, où est le sujet ? Ouarda Naït Mouhoub, RPH | p. 15 |
Pour une classification psychiatrique avec la psychanalyse française | p. 41 |
Actes du XXVIe colloque | p. 49 |
Ouverture Julie Mortimore, RPH | p. 51 |
Une surprenante suspension de séance Marie-Hélène Viel, RPH | p. 59 |
Les libres associations : une méthode chirurgicale Julien Faugeras, RPH | p. 71 |
Discussion Modératrice : Aurélie Capobianco, RPH | p. 91 |
La tecnica è mobile Edith de Amorim, RPH | p. 109 |
La jouissance du délire Ouarda Naït Mouhoub, RPH | p. 123 |
Discussion Modératrice : Aurélie Capobianco, RPH | p. 135 |
Technique et structure Marine Lalonde, RPH | p. 151 |
Sur les aspects économiques de la cure Diane Sourrouille, RPH | p. 171 |
La résistance : d’hier à aujourd’hui, quels changements ? Laure Baudiment, RPH | p. 193 |
Discussion Modératrice : Sara Buguet, RPH | p. 211 |
Conclusion Jean-Baptiste Legouis, RPH | p. 223 |
Cartographie | p. 229 |