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Faut-il souffrir ?

Aubène Traoré
À Deuil-la-Barre, le 26 mars 2024

Lorsqu’une personne vient de prendre son premier rendez-vous chez un psychothérapeute, à Deuil-la-Barre ou ailleurs, à la question du clinicien « êtes-vous souffrant ? », l’inconscient est déjà à l’œuvre, les réponses sont parlantes :

« Souffrir ? Non je n’ai mal nulle part, voulez-vous que je prenne d’abord rendez-vous avec un médecin ? » ; « non je ne souffre pas, j’ai une addiction », « on ne peut pas vraiment dire que souffre, j’ai juste besoin de parler à un psychologue », ou encore « faut-il souffrir pour commencer une psychothérapie ou une psychanalyse ? ».

En se référant à son étymologie, « souffrir » détermine l’« action de tolérer ce que l’on pourrait empêcher ».

Alors, la question n’est peut-être pas tant de devoir souffrir pour commencer une psychothérapie ou une psychanalyse, mais d’avoir envie de ne plus souffrir pour commencer une psychothérapie ou une psychanalyse.

Ne plus tolérer ses troubles du sommeil, sa violence, ses addictions, sa dépression, ses pensées obsédantes, ses changements d’humeurs, ses échecs dans les choix de vie qui se répètent, mais aussi ses douleurs corporelles ou maladies récurrentes : c’est là un signe pour commencer une psychothérapie ou une psychanalyse. Et cela, peu importe l’âge, le plus tôt sera le mieux, car même s’il n’y a pas d’urgence, il n’y a pas de temps à perdre.

Pour prendre rendez-vous avec un psychothérapeute ou un psychanalyste du RPH-École de Psychanalyse, à Deuil-la-Barre, à Enghien-les-Bains, à Montmorency, à Montmagny, à Groslay ou dans d’autres villes du Val d’Oise, il est possible de consulter la liste ci-jointe : carte interactive.