Dr Chloé Blachère
Paris, août 2025
L’agoraphobie se caractérise par une peur intense de se trouver dans des espaces ouverts dont il paraît difficile de s’échapper facilement ou au sein desquels il ne semble pas possible d’être secouru. Il s’agit généralement de lieux publics du quotidien : la rue, les transports en commun ou encore les centres commerciaux.
L’agoraphobie rend généralement la vie très difficile aux personnes qui en sont affectées, restreignant considérablement leurs actions. Des conduites d’évitement peuvent être mises en place, au point que leur vie va de plus en plus s’organiser à partir et autour de l’agoraphobie.
La phobie – dont l’agoraphobie fait partie – correspond à une « attaque de panique devant un objet, un animal, un aménagement particulier de l’espace qui jouent comme signaux d’angoisse. »[1]
Si la phobie est fréquente chez l’enfant et fait partie de son développement normal, elle peut constituer un symptôme à l’âge adulte. Cette manière de circonscrire l’angoisse en la fixant à un objet ou à un contexte particulier s’avère ne plus être fonctionnelle dès lors qu’elle vient contraindre la capacité à faire des choix. Dans ce cas, rencontrer un psychothérapeute ou un psychanalyste peut se présenter comme une possibilité de déchiffrer le chemin psychique qui a conduit à la production d’un tel symptôme. Ce travail est alors réalisé au moyen de la règle dite d’association libre des pensées.
Pour rencontrer un psychothérapeute ou un psychanalyste à Paris 18e, dans un autre arrondissement parisien ou en région parisienne, il est possible de consulter cette liste de professionnels. Pour les personnes pour qui le coût des séances constitue une difficulté, il est possible de contacter une CPP (Consultation Publique de Psychanalyse).
[1] Chemama, R. & Vandermersch, B. « Phobie », Dictionnaire de la psychanalyse, Larousse, 2018.